A Budapest, Budapest, voila un voyage que j’attendais depuis longtemps et je dois dire que je n’ai pas été déçue...Je prends place à bord de l’avion qui me ramène vers Lyon et je n’ai qu’une hâte : repartir bien vite vers ce petit écrin de beauté en Europe de l’Est qui mérite amplement son surnom de Perle du Danube.
Mardi 1er Juillet
Fin d’après-midi. Le temps est idéal, soleil et températures estivales sont prévus pour toute la semaine à ma grande joie.
J’atterrie à l’Aéroport de Budapest Ferenc Liszt, récupère mon bagage et rejoint le chauffeur du Queen’s Court Hôtel & Résidence. Tant qu’à faire, j’ai décidé de passer les deux premières nuits dans un hôtel 5 étoiles, luxe que je n’aurais pas pu me permettre ailleurs. Sourire, courtoisie, suite équipée d’un petit balcon et d’une kitchenette, piscine intérieure, jacuzzi…Je crois rêver. Pour ceux qui le peuvent, n’hésitez plus, les deux nuits reviennent à moins de 150€. J’ai même pu gouter un petit-déjeuner royal !
Amateur ou bien professionnel de patins sur glace, la patinoire de Városliget est idéale pour profiter d’un moment de détente entre amis, en couple ou en famille !
Situé au coeur du parc Városliget à l'est de la ville, dans le 14ème arrondissement, cette patinoire en plein air, ouverte au milieu du XIXè siècle, est la plus grande d’Europe. Lors de son ouverture, cette patinoire prenait vie grâce à un lac qui gelait naturellement. C’est à cette époque que le patinage est devenu une mode dans la capitale hongroise, voir même un sport, vite devenu le passe-temps favoris des Hongrois. Divers courses et festivités étaient organisées accompagnées de musique.
Amatrice de shopping, c’est tout naturellement que j’ai décidé de m’aventurer dans les ruelles de mon quartier, à la recherche de boutiques et de jolies petites friperies hongroises. Je n’ai pas été déçue de constater que l’on pouvait dénicher à chaque coin de rue quelques trouvailles originales pour seulement quelques euros. Contrairement aux grandes chaînes de magasins présentes à Budapest, telles que H&M, New Yorker, Zara… qui sont à des prix parallèles que dans les enseignes françaises, voir même plus chers, c’est un plaisir de fouiller dans ces magasins de seconde main afin de dénicher la perle rare.
Etudiante en BTS Tourisme en France, je suis partie vivre un mois en Hongrie, à Budapest, dans le cadre de mon stage de fin d’études.
Comme tout bon touriste qui se respecte, j’ai commencé ma première journée à Budapest par une visite d’une des rues les plus touristiques et commerçantes de la capitale Hongroise : la Váci Utca. J’ai été étonnée de constater que le mot foule dans cette ville ne prend pas la même définition qu’à Paris par exemple. Il est ici facile de pouvoir circuler librement, admirer l’architecture du quartier et faire ses achats sans être bousculé et arrêté par une horde de visiteurs.
Je me souviens très bien de ma première « rencontre » avec la Hongrie. C'était à Lisbonne, en Octobre 2011. Je devais retrouver des amis italiens et brésiliens pour assister à la projection du film The artist dans le cadre du 12e festival de cinéma français. Ils m'ont rejoint avec une amie, étudiante Erasmus venue tout droit de Hongrie.
Ce que je peux vous dire, c'est qu'elle m'a immédiatement plu. Nous avons terminé la soirée avec ce groupe d'amis Avenida da Liberdade autour d'un verre en terrasse. Par la suite, nous avons continué à échanger, à organiser des sorties dans le Bairro alto, des dîners, sans que toutefois cela aille plus loin entre nous. Son échange se terminant en Décembre, elle rentra donc au pays peu avant Noël. Je restai de mon côté à Lisbonne, un peu amère de n'avoir pas su forcer le destin. C'était sans doute pour le mieux, le destin ne tardant pas à frapper à ma porte.
Le bon côté des nouvelles technologies, c'est qu'elles permettent de rester en contact, de près ou de loin avec une foultitude de gens sans que cela soit difficile à gérer. Et c'est ainsi qu'un beau matin d'Avril, Mariann m'envoyait un message via notre réseau social préféré à tous m'annonçant qu'elle revenait pour des vacances début juin.
Je n’ai jamais été une accro aux produits issus de l’agriculture biologique. Et pourtant, depuis que je suis arrivée à Budapest, le moindre petit logo vert m’attire comme un aimant, qu’il soit d’origine allemande, hollandaise, belge, parfois française, mais surtout allemande. Autant dire que les produits biologiques vendus ici n’ont rien d’extraordinaire, je n’ai rien contre la nourriture allemande, mais je suis (enfin pour le coup j’étais) végétarienne et les saucisses bios, ça ne m’intéresse pas.
Il y a 100 ans, le 22 juin 2013, naissait dans la petite ville de Szombathely Sándor Weörös (prononcer: chandor veureuche). Celui qui allait devenir l'un des plus grands poètes hongrois a commencé très tôt à composer ses premiers vers: ses premiers poème ont été publiés alors qu'il n'avait que 15 ans!
Septembre, nous prenons le train avec une amie de passage, direction la courbe du Danube.
Le train ne s'arrête pas vraiment à Visegràd, mais à Nagymaros, sur la rive d'en face. Le temps de trouver le quai du ferry, celui-ci était déjà parti et il nous a fallu attendre une bonne heure. Nous avons pris un café au bord de l'eau, en compagnie d'un chien affreux mais très affectueux (un peu trop à mon goût) et avec un beau soleil qui mettait en valeur le Danube et le château, là-haut sur sa colline.
Cela fait plus de 56 ans que les Hongrois se sont courageusement révolté contre les soviétiques, les combats qui suivirent firent plusieurs milliers de morts et plusieurs centaines de personnes furent executées par la suite. J'ai souvent ressenti une grande amertume de la part des Hongrois qui ont le sentiment d'avoir été abandonné par l'Ouest. Je comprend ce sentiment mais je ne pense que le monde aie détourné les yeux, même si les dirigeant ne sont pas intervenus pour des raisons stratégiques des millions de personnes ont soutenu les habitants de Budapest et du reste de la Hongrie. Le Times a par exemple décerné le titre de "Personnalité de l'année" aux révolutionnaires hongrois et des milliers de personnes ont quitté les partis communistes de France, d'Italie et de Grande Bretagne.